Yom : un atelier de gourmandise
Marie-Odile Jaspar possède une boulangerie-pâtisserie sucrée et salée. Elle propose des produits 100% artisanaux, réalisés à partir de matières premières locales et biologiques. Un projet rendu possible notamment grâce à l'appui financier de Crédal. Rencontre.
Quel était votre parcours avant de vous lancer dans le projet ?
Je suis ingénieure de gestion de formation. Après mes études, je suis partie à Madagascar parce que je voulais travailler dans la solidarité internationale avec des projets qui avaient du sens. Deux ans plus tard, je suis rentrée en Belgique. J'ai travaillé dans une banque pendant une petite dizaine d'années. J'y ai rencontré de nombreux plein de porteurs et porteuses de projets, car je m'occupais de monter leurs dossiers et de les accompagner vis-à-vis du comité de crédit. D'ailleurs, j'ai collaboré avec Crédal sur quelques dossiers ! À force de rencontrer des entrepreneurs et entrepreneuses qui concrétisaient leurs projets, j'ai eu envie de créer le mien.
Depuis toute petite, je suis fascinée par les ateliers de boulangerie-pâtisserie et j'aime cuisiner. Sans savoir ce que ça donnerait, j'ai démissionné, je me suis formée, j'ai fait des stages, puis j'ai été engagée pendant un an comme pâtissière dans une boulangerie-pâtisserie artisanale. Il y a 2 ans, je me suis lancée comme indépendante.
Pourquoi vous êtes-vous tournée vers Crédal ?
J'adhère aux valeurs de Crédal et aux secteurs soutenus. Je savais qu'il y avait une cellule Entreprendre, alors je me suis dit : « j'ai intérêt à avoir un regard extérieur qui se pose sur mon projet, parce que ça fait quand même un peu peur de lâcher tout et de se lancer dans l'aventure entrepreneuriale. » C’est mieux d'avoir quelqu'un à mes côtés, de bienveillant et aussi de professionnel.
Qu'est-ce que Crédal vous a permis de faire ?
J'ai eu les premiers contacts au moment où j'avais démissionné, et ça a permis à mon projet de gagner en maturité. Je sentais que j'avais envie de faire un projet très concret. On est parti de : « Je ferais bien une biscuiterie, parce que ça ne demande pas d'accès à la profession. » Mais Nadine, ma conseillère, a creusé davantage mes motivations. Elle m'a fait prendre conscience que sur le long terme, j'avais besoin d'un projet plus complexe et diversifié.
Je suis repassée par la case formation. Aujourd'hui, je m'épanouis beaucoup au quotidien. Le projet a vraiment évolué au cours des mois d'accompagnement que j'ai reçus. J'ai aussi apprécié qu'on remette l'humain au centre de mes réflexions, afin de savoir non seulement si le projet allait être rentable, mais s'il allait me convenir, à moi. Etre coachée par Crédal donne aussi une obligation de résultat, parce qu’il y a des rendez-vous réguliers. Ça m'a donné un cadre, une structure, des conseils très pertinents et beaucoup de bienveillance.
