Une succession de valeurs

Chez les Swedlund, être coopérateur, c’est une histoire de famille.

"Investir dans quelque chose de socialement responsable et de local"

Michael et Sophie, les parents, connaissaient déjà bien les coopératives d’énergie, dans lesquelles ils avaient investi il y a quelques années. Mais à la suite d’une succession plus importante, une question s’est posée : que faire de cet argent ? L’investir en bourse ? Dans l’immobilier ? C’est en faisant quelques recherches sur le web que Benjamin, leur fils, a découvert l’existence de Crédal : « J’ai appris que Crédal pouvait aider les personnes exclues du système bancaire classique, que la coopérative se mobilisait pour garantir un meilleur accès au logement ou encore accompagner les particuliers dans la constitution d’une sorte d’épargne. C’est ce qui m’a plu », raconte le jeune homme.

S’ensuit entre eux une grande discussion : « J’avais envie que nous investissions cet héritage dans quelque chose de socialement responsable et de local. Mes parents ne connaissaient pas du tout Crédal, mais ils ont tout de suite été convaincus en se renseignant sur les activités de la coopérative, de même que ma soeur », explique Benjamin.

&quot;Investir dans quelque chose de <strong>socialement responsable et de local</strong>&quot;

Chaque membre de la famille est devenu coopérateur

Le jeune étudiant de 28 ans a même placé chez Crédal quelques économies personnelles : « sur un compte épargne, l’argent ne sert à rien, alors autant le mettre à la disposition de projets qui ont un impact social, qui se déroulent dans ma ville (Bruxelles) ». Sous l’adage bien connu qu’il ne faut pas « mettre tous ses oeufs dans le même panier », Benjamin a également investi dans des coopératives agricoles qui soutiennent l’économie locale. Plus question de faire appel aux fonds d’investissement classiques : « j’ai essayé, mais cela a été désastreux », confie-t-il. Face à l’instabilité de ce type de placement, à son faible impact sociétal et à l’impossibilité de retirer son argent lorsqu’il le souhaitait, le Bruxellois a fini par transférer chez Crédal ces fonds initialement placés dans des organismes financiers classiques.

Benjamin a conscience de sa situation privilégiée par rapport à d’autres étudiants précarisés : c’est ce qui le pousse à se battre pour une finance plus juste et solidaire. « Il faut éviter que ce soient uniquement les gens riches qui deviennent de plus en plus riches, en laissant de côté toute une partie de la population. » Ses projets pour l’avenir ? S’investir davantage, en tant que personne, dans la vie coopérative.

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l’utilisation de cookies pour améliorer votre expérience de navigation et pour collecter des statistiques de fréquentation.
Configurer les cookies