Le musée se réinvente

Pour certains lieux culturels, l’enjeu de ces derniers mois n’a pas été de survivre à la fermeture, mais bien de conserver leur public. Le Centre Belge de la Bande Dessinée à Bruxelles a dû redoubler de créativité dans la programmation de ses expositions et solliciter l’aide de Crédal dans cette période difficile.

Situé au cœur de la capitale dans un superbe bâtiment Horta, le Centre Belge de la Bande Dessinée offre au visiteur près d’un siècle d’histoire de la BD, à côté de productions contemporaines qui sortent des codes.

Contrairement à ce que l’on pourrait croire, même si les musées ont été plus épargnés, le Centre Belge de la BD a senti l’impact de la crise, comme d’autres acteurs du secteur culturel. L’absence de touristes étrangers et de public scolaire, ainsi que la diminution du flux de visiteurs belges ont considérablement fait baisser les recettes de ce centre, dont la survie dépend essentiellement de la vente de tickets.

Mais le Centre Belge de la Bande Dessinée n’a pas baissé les bras. Pour faire face à cette situation sans précédent, de nombreuses initiatives ont été mises en place. Depuis l’été 2021, les visiteurs peuvent vivre une expérience de réalité augmentée dans le musée : chasser les héros belges du 9ème art, découvrir les secrets de création des planches de BD, s‘immiscer dans des ateliers d’artistes, écouter les confidences de certains objets… de quoi découvrir la bande dessinée sous toutes ses facettes, de manière ludique !

Et le centre n’a pas fini de se réinventer : le 25 février, l’exposition « Bulles de Louvre » a ouvert en partenariat avec le Louvre et les éditions Futuropolis. Elle permet de découvrir le prestigieux musée du Louvre à travers le regard de vingt auteurs de bandes dessinées. « La BD est très diversifiée et il y a tout un historique à découvrir. En Belgique, c’est important de le faire vivre », explique Isabelle Debekker, directrice générale.

Afin de soutenir financièrement cette reprise d’activités, Crédal et Hefboom ont uni leurs forces. « Ce crédit nous a sauvé la vie », glisse Isabelle Debekker. De quoi envisager 2022 avec le sourire, en attendant avec impatience le retour de la fréquentation habituelle du musée.

Diane Lecart, chargée de communication

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