Éclosion d'une artiste
"Entoure-toi des bonnes personnes" : c’est le premier conseil que Caroline Lumia, designeuse florale indépendante, donnerait aux futurs entrepreneurs et entrepreneuses qui se lancent !
Un précepte qu’elle a elle-même suivi en s’adressant à Crédal.
"Ça me trottait dans la tête depuis longtemps, les fleurs. Mais je n’avais pas assez confiance en moi pour me lancer", avoue d’emblée Caroline. D’abord photographe, puis styliste et artiste multifacette, cette passionnée a attendu 20 ans pour créer son entreprise de fleuristerie : Sur la branche. Un projet qui compile toutes les compétences artistiques qu’elle a pu acquérir au fil de ses expériences.
Là où elle exerce ses talents ? Dans les mariages, l’événementiel et les ateliers d’enterrement de vie de jeune fille. Son fil conducteur ? Les arts plastiques. En effet, Caroline n’est pas une fleuriste de boutique : "cela ne me plaisait pas de ne faire que des bouquets. J’avais besoin de réfléchir aux espaces de manière globale, aux mouvements, aux lumières,
de créer des oeuvres de grande ampleur avec ma touche personnelle." Véritables sculptures florales, les arrangements de Caroline plongent ses clients dans des univers poétiques et originaux.
Son succès, elle le doit à sa persévérance. En 2019, en parallèle de sa formation de fleuristerie, elle s’inscrit dans notre parcours d’accompagnement dédié à l’entrepreneuriat féminin à Bruxelles.

"Je savais déjà que je voulais être indépendante", confie-t-elle. "Et grâce à Crédal et à son approche très humaine, j’ai enfin senti que cela était à ma portée." Lorsqu’elle déménage dans le Brabant wallon, elle poursuit son accompagnement avec l’une de nos coaches spécialisée dans le secteur de l’artisanat en Wallonie. Des formations collectives aux entretiens en individuel, elle peaufine son plan financier… qui porte ses fruits.
En 2022, Caroline réalise un bon chiffre d’affaires, ce qui lui permet, en mars dernier, de financer l’achat d’un véhicule professionnel, également avec l’aide de Crédal (microcrédit professionnel). "C’est un accomplissement", conclut Caroline. "J’ai compris que j’étais à ma place, que ce métier correspondant à ma façon d’être : ça bouge tout le temps, il faut savoir rebondir." C’est aussi cela, l’esprit d’entrepreneuse : "il y a des hauts et des bas, mais il ne faut rien lâcher". C’est là un deuxième conseil de Caroline, aussi judicieux que le premier.
"Crédal m’a permis d’évaluer mon projet, de me positionner, de tâter le terrain avant de me lancer comme indépendante. J’ai appris à créer un business plan et un plan financier. Pendant ma formation de fleuriste, j’avais des cours de comptabilité. Mais le fait d’être dans un autre groupe, avec des gens qui avaient des projets différents, m’a permis de comparer et de me donner d’autres idées très riches."