Crédal et le CIRÉ (Coordination et Initiative pour Réfugiés et Etrangers)
Une histoire de confiance
« Actif depuis 1954, le projet regroupe 18 associations spécialisées dans l’accueil et l’intégration. […] De nouvelles activités se mettent en place. La coordination de l’offre de logements privés pour réfugiés et la reprise et le développement d’un service d’interprétariat […] Ces deux nouvelles activités nécessitent une augmentation de personnel. Crédal a décidé de cofinancer avec la Bacob à hauteur de 4.000.000 BEF, l’achat du bâtiment qu’occupe le CIRÉ. » Décembre 2000 – Crédialogue 20

Et aujourd'hui ?
Rue du Vivier à Ixelles, l’adresse du CIRÉ n’a pas changé 20 ans plus tard et c’est en partie grâce à Crédal. « Ce prêt pour l’achat de notre bâtiment, c’était une petite révolution. Cette année, on arrive même au bout du remboursement du crédit ! C’est un coussin précieux qui permet à l’association d’avoir une grande indépendance financière », raconte Sotieta Ngo la directrice générale du CIRÉ.
Aujourd’hui, le CIRÉ propose toujours des logements privés, une alternative aux centres d’accueil. « Ce n’est pas parce qu’on est demandeur d’asile qu’on doit être soumis à la vie communautaire » , explique Sotieta Ngo qui précise que leurs hébergements abritent actuellement des personnes gravement malades et des mineurs étrangers non-accompagnés.
Du logement, il en est aussi question dans le partenariat tissé entre le CIRE et Crédal. Il est proposé aux ménages les plus vulnérables, souvent monoparentaux, d’investir chaque mois des petites sommes. Les fonds placés chez Crédal créent progressivement une économie qui permet ensuite d’envisager l’acquisition d’un bien immobilier, véritable rempart contre la pauvreté. Sotieta Ngo souligne que le rôle de Crédal est essentiel dans ce combat et qu’il faut que la coopérative poursuive sa mission de lutte contre la pauvreté.