Une banque durable ? Vous prendrez bien encore un peu de greenwashing ?

Toutes les banques se sont appropriées ces nouveaux adjectifs, elles sont engagées et proposent des produits durables à toutes les sauces. Prise de conscience soudaine ? On aimerait l’espérer. Reste que ces mots sont trop souvent de simples promesses marketing pour tenter d’attirer une clientèle soucieuse de son impact. Derrière ces belles promesses se cachent fréquemment les mêmes produits financiers traditionnels qui génèrent depuis trop longtemps les mêmes travers.

Une alternative à la finance néolibérale

Une autre finance, résolument différente, existe pourtant. Elle nécessite transparence, éthique et solidarité, un lexique qui exige bien plus que des promesses. A travers toute l’Europe, des acteur financiers éthiques et solidaires sont actifs depuis des décennies et proposent une véritable alternative à la finance néolibérale. Crédal fait partie de ces pionniers qui ont décidé de placer l’humain en priorité et non le profit. La finance doit être le partenaire de l’économie réelle et contribuer à répondre aux enjeux actuels, pour une société respectueuse de la terre et de ses habitants.

Pour parvenir à provoquer ce changement, la finance éthique fait le choix de soutenir exclusivement des projets responsables et des entrepreneurs qui apportent une plus-value sociale et écologique. Les financeurs éthiques proposent parfois des dividendes à leurs clients mais ils restent réduits, l’impact recherché est d’abord social avant d’être financier.

La transparence est aussi au cœur de la démarche éthique : les noms des associations, coopératives ou entrepreneurs soutenus sont communiqués régulièrement aux clients. Pas d’écran de fumée ou de produits compliqués, l’argent mobilisé vient soutenir l’activité locale.

Enfin, la finance éthique s’engage pour plus de solidarité en développant des produits qui luttent contre la pauvreté et l’exclusion. En Europe, Crédal fut le premier acteur à proposer des microcrédits aux entrepreneurs exclus bancaires puis aux citoyens aux revenus modestes. Développer des offres de crédits adaptées qui permettent de rebondir et pas de s’appauvrir, c’est faire preuve de responsabilité sociale.

Provoquons le changement

Au-delà des mots, pour provoquer le changement, il faut des faits et la mobilisation de toutes celles et ceux qui ont décidé de passer à l’action. Choisir un acteur financier éthique pour y placer son épargne, c’est un acte engagé qui ne coute rien et qui génère un impact social et environnemental direct.

En Belgique, deux institutions sont membres de la fédération européenne des financeurs éthiques et alternatifs (FEBEA). Hefboom est actif sur le marché néerlandophone et Crédal est présent en Wallonie et à Bruxelles.

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