Reporter ses soins par nécessité ?
Un Belge sur trois reporte ses soins de santé pour des raisons financières. Résultats d’une étude réalisée par Deloitte et AG Insurance, publiés en février 2025, sur un échantillon représentatif de 1.500 personnes âgées de 25 à 75 ans.
Plus d’un quart
Plus d’un quart des sondés s'estiment incapables de couvrir une dépense médicale non planifiée de plus de 200€ (par exemple, une visite chez le dentiste ou un remplacement de verres de lunettes).
Près de la moitié
Près de la moitié des Belges éprouve des difficultés à faire face à une dépense imprévue de plus de 500€. Cela correspond, par exemple, à une série de séances de kinésithérapie ou une prothèse.
Un Belge sur trois
Un Belge sur trois admet reporter ou éviter complètement des soins de santé à cause des coûts, ce qui rejoint les conclusions d'études précédentes.
Les constats de cette étude sont alarmants. Dans un pays comme la Belgique, où la solidarité est un principe fondamental, il est préoccupant de constater que de nombreux citoyens et citoyennes doivent arbitrer entre leur santé et leurs dépenses courantes. Ces résultats confirment que ce sont les ménages les plus fragiles qui se retrouvent les plus pénalisés lorsqu’un problème de santé inattendu et/ou coûteux survient.
Comment assurer que chacun et chacune puisse bénéficier des soins nécessaires sans compromettre son équilibre financier ? Les maisons médicales au forfait sont une solution, car les patients ne doivent rien y débourser pour leurs soins. Chez Crédal, nous informons les maisons médicales que nous finançons de cette possibilité et les accompagnons dans leurs démarches pour passer dans ce système de cette prise en charge forfaitaire des soins de santé, avantageux pour toutes et tous (patients, médecins et mutuelles).
Les microcrédits aux particuliers accordés par Crédal permettent aussi aux personnes à faibles revenus de payer leurs factures de soins de santé, lunettes, soins dentaires...
"Le département de microcrédit aux particuliers chez Crédal reçoit chaque semaine de nombreuses demandes d’intervention pour des soins de santé. Depuis mon arrivée il y a un an, l’afflux de demandes ne s’améliore pas. Il s’agit surtout de demandes pour des frais liés aux soins dentaires, mais aussi à des factures d’hospitalisation et parfois même, de simples achats de médicaments. Certaines personnes demandent des crédits de 500€ car elles ne savent pas avancer ces frais avant le remboursement de leur mutuelle"
Toby, assistant à la première ligne téléphonique du microcrédit aux particuliers chez Crédal
